Notre association a été créée en 2021. Ce qui suit est un exposé d’objectifs, de principes et valeurs qui nous tiennent à coeur et viennent de différents modèles inspirants. Néanmoins, les personnes qui s’impliqueront dans ce projet à Malakoff vont inventer LEUR épicerie. Ce qui est actuellement une proposition prendra forme au fur et à mesure des échanges, des besoins et des volontés exprimés collectivement, pour donner corps à ce qui sera l’épicerie autogérée de Malakoff !

Une épicerie alimentaire autogérée, pourquoi ? :

• Pour accéder à une alimentation de qualité, des produits souvent bio, moins chers, idéalement locaux et surtout toujours bons !
• Pour changer notre façon de faire nos courses et créer une alternative à la grande distribution en limitant les intermédiaires entre les producteur.rice.s et les consommateur.rice.s.
• Pour partager un lieu convivial fondé sur les relations humaines et les initiatives collectives.

Principes

1. Un approvisionnement par des producteur.rice.s ou des grossistes de l’économie sociale et solidaire et prioritairement avec des produits issus de l'agriculture paysanne, locaux, adoptant des modes de production durables.
2. Un accès à une alimentation de qualité, saine et gustative, la plus bio possible.
3. Une vraie diversité de produits (alimentation, entretien, soin du corps, hygiène etc) choisis selon les suggestions de chacun.e.
4. Une gestion autonome et transparente, rendue possible par la participation organisée et coordonnée des adhérent.e.s.
5. Un accès au plus grand nombre : des produits vendus au prix d’achat, sans aucun profit (en général, les prix sont 20% moins élevés qu’en supermarché bio).
6. Une expérience de solidarité, individuelle et collective.
7. Un projet économique alternatif, reposant sur la participation de chacun.e, sans salariat.

Comment ça marche côté adhérent.e.s?

Les personnes qui le souhaitent peuvent rejoindre le projet en signant un charte et en versant une cotisation annuelle. Cette cotisation sert à payer le loyer du local ainsi que les frais de fonctionnement liés à ce local (loyer, assurance, charges d’eau et électricité). Chacun fait un versement pour ces futurs achats. Cette somme est une avance, elle est reportée sur une fiche personnelle. Les versements mis en communs permettent de faire les commandes groupées toutes les trois semaines environ. On fait ses courses sans porte monnaie : le total des achats est à chaque fois reporté sur la fiche individuelle et déduit, un calcul du solde encore disponible est fait. Le compte est réalimenté au fur et à mesure des achats. Le compte individuel doit toujours être créditeur de quelques dizaines d’euros afin que l’épicerie dispose d’une trésorerie suffisante pour les commandes. Chacun.e peut ajouter à ses achats des produits "suspendus" qui pourront bénéficier à des personnes gratuitement.

Comment ça marche côté lieu épicerie?

L’épicerie est ouverte quelques créneaux par semaine et les permanences sont tenues par des adhérents. Dans un premier temps et dans l’idée de limiter les pertes, les produits proposés sont essentiellement des produits secs ou à longues DLC et des produits d’hygiène et d’entretien. Suivant les attentes et la fréquentation régulière du lieu, les produits frais pourront intégrer les rayons. Pour l’achalandage, chacun.e est libre de proposer des produits. Celle.celui qui propose est celle.celui qui fait. Les achats de nouveaux produits se font sur des petites quantités et si le produit se vend bien, il est commandé de nouveau. Les produits proposés correspondent aux principes de la charte (et couvrent, si possible, plusieurs gammes de prix) ; ils répondent à des attentes réelles puisqu’ils sont choisis par les adhérents (moins de produits « tentation »). Toutes les trois semaines environ, un groupe se charge des commandes en fonction des besoins, un autre de la réception, étiquetage et il faut aussi s’occuper de la mise en rayon. Selon ses disponibilités, ses compétences et ses préférences, chacun.e participe au fonctionnement de l’épicerie. Il y a de nombreuses tâches à accomplir : tenir une permanence d’ouverture, chercher des fournisseurs, passer ou réceptionner les commandes, étiqueter les produits, mettre en rayon, faire de la comptabilité, trouver de nouveaux.elles adhérent.e.s ... À titre d’exemple, à Saint Denis, la Dyonicoop a commencé il y a maintenant 5 ans avec une petite boutique. Trois points de vente sont désormais répartis sur la ville touchant près de 600 familles.

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